juillet 23, 2020 2

Le cheval est un herbivore. Le fourrage doit constituer entre 50 à 90% de sa ration en fonction de ces besoins nutritionnel. Maintenir un bon apport en fourrage permet aussi de répondre à ses besoins comportementaux en évitant l’ennui car, à l’état naturel, le cheval passe 12 à 15h par jour à manger.

Nourrir son cheval avec du fourrage vert est tout à fait bénéfique pour lui. Mais comment savoir si celui-ci est de la qualité la plus optimale ?

La qualité d’un fourrage dépend de sa valeur énergétique mais aussi de sa digestibilité (c’est-à-dire la quantité de fourrage qu’un cheval peut ingérer volontairement si celui-ci est proposé seul). Ces deux éléments dépendent de nombreux facteurs dont une partie peut être maîtrisée pour lui apporter le meilleur, quel que soit l’espèce que l’on a dans notre pré en maîtrisant notamment le pâturage.

Les espèces de fourrages verts les plus appréciées par les chevaux sont le ray-grass, la fétuque des prés et la fétuque rouge. D’autres fourrages sont peu recherchés le pâturin des prés, le dactyle, la fléole, le trèfle blanc ou encore le lupin.

Tout d’abord, la valeur énergétique des fourrages verts diminue avec l’âge de l’herbe, il faut donc savoir l’exploiter au bon moment. De plus, la valeur énergétique des cycles suivants est toujours inférieure au 1er cycle. Au pâturage, l’herbe verte doit donc être exploitée au 1er cycle du démarrage de la végétation à jusqu’ à 1 à 2 semaine après le stade épi à 10 cm. Au cours du premier cycle, la valeur nutritive diminue tandis que la production de matière sèche augmente. Pour trouver le bon compromis entre quantité et qualité il est recommandé de l’exploiter au moment de l’épiaison.

Par ailleurs, l’ingestibilité des fourrages verts est plus importante que celle des fourrages conservés comme le foin par exemple. Pour connaître la quantité de fourrage ingérée dans une prairie, il faut considérer en moyenne 20 g de matière sèche par kilo de poids vif. Par exemple, un cheval de 550 kg consommera 11 kg de matière sèche de fourrage vert. Au pâturage, le cheval est capable de maximiser son ingestion en fonction de la hauteur et la qualité du fourrage disponible, donc faîtes lui confiance.

Enfin, il important de considérer le chargement de la pâture mesurée en UGB/hectare. Un chargement modéré correspond à 0,88 cheval/ha. Il convient de ne pas dépasser 1,33 cheval par hectare pour maintenir un couvert végétal satisfaisant.

Si toutefois vous souhaitez aller plus loin, il est possible de déterminer précisément la valeur de son fourrage en procédant à des analyses chimiques. Dans ce cas, il convient de se rapprocher d’un laboratoire, d’un technicien ou d’un nutritionniste. Vous pouvez également nous contacter sur l’adresse mail suivante contact@herbalchoice.fr.

Source : « Valeur alimentaire des fourrages verts chez le cheval », W. Martin- Rosset.


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